Parmi nos certitudes, en voilà une particulièrement solide : il n’y a que 24 heures dans une journée. Qu’en faisons-nous ? Savons-nous dépenser notre temps ?
Les mois de confinement sanitaire ont remis la question sur le devant de la scène et nous avons décidé de la traiter dans notre dossier d’été.
La manière dont nous répartissons nos heures entre travail, repos et loisirs résulte de courants sociologiques profonds et entraîne des conséquences économiques majeures. Les sociétés industrielles fonctionnent sur l’alternance binaire entre travail et non-travail. Mais curieusement, force est de constater que ce temps n’est pas vraiment libéré, en raison d’une offre de loisirs en croissance exponentielle. En tout cas, le temps est bel et bien un marché puisqu’on peut l’échanger.
Dans chaque pays, l’appréhension du temps en dit long sur l’humeur locale, optimiste ou résignée. Nous en sommes tous réduits à arbitrer en permanence entre gagner plus d’argent et jouir de plus de temps. C’est un choix de civilisation. Les citoyens consommateurs, submergés par la cadence de leur existence, exigent de ralentir, notamment pendant leurs vacances.
Bonne lecture !
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