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D’ici 2050, deux milliards et demi de personnes supplémentaires viendront peupler les grandes agglomérations nous prédit l’ONU. Deux humains sur trois vivront en ville. Cette urbanisation massive est-elle tout simplement possible ? Comment ces populations pourront-elles se nourrir ? Travailler ? Se déplacer ? Plus les villes s’agrandissent, plus elles ralentissent, parfois jusqu’à la congestion qui paralyse régulièrement Bangalore, Manille, Bogotá ou Le Caire, menaçant à la fois la transition écologique et la productivité économique.
Pour son premier numéro de 2021, Pour l’Éco a décidé de l’envisager sous l’angle sociologique : le combat entre auto et vélo annonce-t-il une nouvelle lutte des classes à la manière de Marx et Bourdieu ? La réponse n’est pas si nette. En tout cas, la fracture sociale et territoriale entre conducteurs de voitures et cyclistes n’est nullement inéluctable, comme le prouvent l’Allemagne ou les Pays-Bas, deux pays qui y mettent. Oui, la cohabitation est possible, à condition d’être équilibrée. Solidifiée par une urbanisation pro-voiture, la confrontation des mobilités n’est pas facile à corriger.
En attendant, le vélo, boosté par les subventions nationales et locales, représente en France un marché à 30 milliards d’euros. Mais la voiture n’est-elle pas plus égalitaire ?
Toutes les réponses dans le numéro 27 de Pour l’Éco.
Bonne lecture et bonne année !
Mobilité, équité, productivité
L’épuisant marathon de Suzanne, aide à domicile dans l’Ain
La « vélorution » est en marche. Enfin, surtout dans les grandes villes et grâce aux CSP+.
Cette fracture sociale se double d’une fracture territoriale avec le périurbain et le rural.
Ces espaces encore fortement colonisés par la voiture, car éloignés des centres économiques, sociaux et culturels névralgiques.
La situation n’est pas irrémédiable, à condition de s’y atteler.