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L’économie emploie du capital et du travail, qui repose sur des femmes et des hommes en bonne santé. Dans une ère où se succéderont les épidémies plus ou moins ravageuses, la santé sera un facteur de production décisif et un avantage concurrentiel. Pour continuer à produire, les États devront garantir le meilleur niveau sanitaire possible et l’indicateur de cette nouvelle économie pourrait s’appeler, pourquoi pas, « Santé intérieure brute ».
Pour l’Éco consacre son dossier du mois à cette marchandise pas comme les autres. Sur le marché de la santé, la loi de l’offre et de la demande fonctionne bizarrement : sous le contrôle (et avec l’aide) de la Sécurité sociale, le patient-consommateur « achète » ce que le médecin-prescripteur recommande. En France, pour ajouter à la confusion, la frontière se brouille entre un secteur public rattrapé par les exigences budgétaires et une médecine libérale trop encadrée pour être vraiment libre. Le public se défend bien. Partout dans le monde, la pandémie a remis les États au premier plan. Ce sont eux qui négocient le prix des vaccins avec les Big Pharma. Mais l’argent ne fait pas tout.
La santé est aussi un enjeu psychologique et social. Le citoyen sceptique aura bientôt un autre sujet d’inquiétude… Qui possédera les informations chiffrées sur notre état de santé : nous, la Sécu ou les Gafam ?
Bonne lecture !
Santé Intérieure Brute
Tout, tout de suite, gratuitement… Dans l’enfer du colis magique
Un virus, et l’économie est sens dessus dessous.
L’État est sur tous les fronts, les entreprises privées sous perfusion.
On redécouvre que l’hôpital public est irremplaçable, mais les lourdeurs étatiques grippent la logistique.
Alors que start-up et Big Pharma rivalisent dans la course aux vaccins.
L’économie de l’épidémie a inventé une nouvelle répartition des tâches.