Paiement
100% sécurisé
Tarif
adapté à votre profil
Sans
Engagement
Abonnement éligible
au crédit d’impôt
Il y a l’article 4 de l’Accord de Paris (2015), qui veut contenir le réchauffement climatique sous la barre des deux degrés, il y a également la Commission européenne et la neutralité carbone avant 2050.
Pour y arriver, l’Europe veut réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre et donc fabriquer l’électricité non plus avec des énergies fossiles, qui émettent beaucoup de CO2, mais avec des énergies renouvelables comme l’éolien, le solaire ou la géothermie, qui en relâchent beaucoup moins.
Aujourd’hui, environ 20 % de la consommation énergétique européenne provient des renouvelables.
Pour atteindre la neutralité à temps, la production d’infrastructures d’énergie renouvelable doit augmenter de 500 % d’ici 2050, ce qui entraînera l’extraction de trois milliards de tonnes de minéraux et de métaux comme le lithium, le graphite, le cobalt, le zinc, le titane, le cuivre, le nickel et l’aluminium. Sans oublier beaucoup de fer et d’acier.
En pratique, il faudrait dépasser largement les niveaux actuels d’extraction, les doubler dans le cas extrême du néodyme, ce composant clé des aimants des turbines d’éoliennes. Quand on sait que ces ressources sont souvent concentrées dans des pays où la régulation est molle, la perspective d’un désastre écologique et social est réelle. Ces renouvelables sont décidément très fossiles et pas très vertes…
Reste le nucléaire. Il émet très peu de CO2, mais peut-il appuyer massivement la marche à la neutralité carbone ? Pas tant que ça.
Résumons. Le fossile est exclu, le renouvelable limité, le nucléaire bridé. Le temps est peut-être venu de sortir du débat naïf sur la propreté des énergies. Le vrai combat, c’est la sobriété. Nos entreprises, nos administrations et les citoyens doivent progresser, se développer, tout en consommant moins d’énergie. C’est possible, ça s’appelle l’innovation.
Bonne lecture !
Propreté, naïveté, sobriété
Séduire les petits patrons, le challenge de Joe Biden
Primordiale pour décarboner l’économie, l’intégration massive des énergies renouvelables perturbe le marché de l’électricité.
Le caractère variable du solaire et de l’éolien demande une autre gestion du réseau face au risque de black-out.
La part exacte à leur octroyer dans notre mix énergétique reste une question ouverte.