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Sans même évoquer son poids économique considérable, le sport a un impact sur la société bien plus grand encore que celui des entreprises. En matière de santé, d’abord, son influence est avérée sur le coeur, l’activité sanguine, les articulations, le stress, le sommeil et les risques de cancers. Ensuite, le sport est un remarquable outil d’intégration sociale parce qu’il porte naturellement les valeurs de respect, de tolérance et d’effort. Enfin, son influence géopolitique est manifeste. On se souvient de la guerre du football entre le Salvador et le Honduras ou de la diplomatie du ping-pong entre la Chine et les États-Unis. Aujourd’hui encore, chaque grande compétition donne lieu à un bras de fer qui en dit long sur les volontés de soft power qui s’expriment dans les stades.
Dommage que soit ancrée dans les esprits la conviction que, loin des valeurs du « sport d’en bas », la corruption règne au sommet de certaines grandes institutions sportives, alimentée par les sommes colossales investies par les organisateurs et les médias diffuseurs et scandée par un mercato aux transactions faramineuses.
Comment remettre de l’ordre dans ce capitalisme-là, dans cette manière de concevoir, de financer et de partager la performance sportive ? Pourquoi ne pas inventer une nouvelle RSE, la « Responsabilité sportive des États » ? Elle pousserait les gouvernements à refuser les dérives et à faire les changements nécessaires. Comme pour l’autre capitalisme, c’est avant tout une affaire de gouvernance.
Bonne lecture !
Pour une « Responsabilité Sportive des États »
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