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Écoutez bien les responsables politiques et les dirigeants d’entreprises. Leur discours a changé. Ils accolent à l’économie des adjectifs de plus en plus humanoïdes. Jadis industrielle, manufacturière, productive, sociale, l’économie est désormais priée d’être soutenable, responsable, solidaire voire bienveillante (sic). Sous la pression des citoyens-consommateurs-salariés, la société suggère fermement à l’économie d’être aussi inclusive.
Certaines universités ont ouvert un nouveau département : celui de l’économie du bonheur.
Nouveau genre littéraire ? Slogans de rupture pour communicants ? À bien y regarder, il y a plus.
Dans l’économie manufacturière, la production repose sur les machines et les processus. Le facteur « travail », c’est-à-dire les femmes et les hommes, est tenu de s’aligner. La chaîne de fabrication repose sur la répétition. La routine est une voie royale. Tout ce qui la perturbe est écarté, combattu.
Dans l’économie de la connaissance, celle qui domine dans les pays avancés ayant peu ou prou renoncé à l’industrie, l’individu est au cœur de la création de richesse. Ce ne sont plus ses bras qui sont convoités et exploités, mais son cerveau et les innovations qu’il peut concevoir. Dans cette ruée vers l’intelligence, la créativité devient de facto le vecteur central de la performance et ce sont les neurosciences qui fourniront les prochains indicateurs de productivité.
Bonne lecture !
Retour sur bonheur Par Stéphane Marchand
Les pêcheurs vent debout contre les éoliennes en mer
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À quel âge est-on heureux ?
Quand les marques surfent sur la notion immatérielle de bien-être.
Finlande, Costa Rica, Taïwan : trois cultures, trois rapports au bonheur.