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Sept mois avant l’élection présidentielle, Pour l’Eco consacre son dossier au « poids » de la France quand on passe en revue les leviers de la puissance.
Sur le front des maths à l’école, la déroute n’en finit pas. Les élèves français sont de plus en plus médiocres dans cette discipline où ils avaient excellé pendant des décennies, entre 1880 et les années 1970, grâce à des stratégies pédagogiques ultra-performantes.
Les profs boudent aussi. L’enseignement des maths et des sciences « exactes » ne fait plus le plein. Il manque chaque année une centaine de candidats à l’agrégation et entre 300 et 400 au Capes. Quant aux professeurs des écoles, issus à 80 % des filières non scientifiques, ils propagent leur hésitation à l’égard des maths. C’est l’engrenage.
Mais selon PISA, seulement 1,8 % d’une classe d’âge atteint le meilleur niveau, nettement moins que la moyenne de l’OCDE, ce qui équivaut à 14 000 individus, un effectif trop faible pour envisager un redressement industriel, par exemple.
Bref, les meilleurs d’aujourd’hui sont au niveau des moyens d’il y a 30 ans et ils sont de moins en moins nombreux. Où sont donc les futurs Eiffel ? Le risque, c’est le déclassement : une main-d’œuvre moins qualifiée et moins bien payée, avec une baisse globale du niveau de vie, de nouvelles délocalisations et des dirigeants manquant de la culture suffisante pour maîtriser la numérisation des chaînes de production et les objets connectés de l’usine 4.0. C’est ça, le déclin économique.
Mais il n’y a pas de fatalité. Le Royaume-Uni, qui était à notre niveau en 1995, fait aujourd’hui partie des meilleurs. La République tchèque a opéré le même rétablissement et l’Allemagne remonte.
Bonne lecture !
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